Kjetil

Le portrait

La Kjetil ? Notre hommage brassicole au grand brasseur norvégien du même nom. Une White IPA qui déboule avec sa robe myrtille – oui, vous avez bien lu, myrtille. Pas blonde, pas ambrée, mais cette teinte bleutée qui fait tourner les têtes et froncer les sourcils des puristes.

Sous cette robe qui défie les conventions se cache une vraie guerrière nordique. 70 IBU qui frappent comme le marteau de Thor, mais avec la grâce d'une valkyrie. Le corps sec typique des White IPA rencontre un duo de houblons qui ne fait pas dans la dentelle : Simcoe et Mandarina Bavaria. L'un apporte ses notes résineuses et tropicales, l'autre balance son côté agrumes avec cette amertume particulière qui signe notre création.

C'est notre vision d'une bière qui navigue entre les fjords de la tradition belge (la base wheat) et les terres sauvages du houblonnage américain. Le résultat ? Une Éphémère qui a marqué les esprits autant par sa couleur improbable que par son caractère bien trempé.

L'histoire

Née dans notre série des Éphémères, la Kjetil rend hommage à Kjetil Jikiun, ce Viking moderne du brassage qui repousse les limites depuis sa Norvège natale. Notre interprétation ? Une White IPA qui ose la couleur là où d'autres n'osent que le houblon.

Le message en norvégien sur l'étiquette – "Høye fjell kaster lange skygger" (Les hautes montagnes projettent de longues ombres) – capture l'essence de cette création. Comme ces montagnes nordiques, la Kjetil projetait une ombre bien plus grande que sa taille ne le laissait supposer.

Cette bière incarnait notre philosophie des brassins créatifs : pourquoi faire comme tout le monde quand on peut surprendre ?

Accords mets-bière

L'amertume particulière de la Kjetil en faisait la complice idéale du canard et du gibier. Cette puissance houblonnée coupait le gras du canard confit comme une épée viking dans... bon, on va éviter les métaphores trop graphiques.

Avec le gibier, c'était la rencontre au sommet. Les notes résineuses du Simcoe dialoguaient avec les saveurs forestières de la viande, tandis que l'amertume structurait l'ensemble. Un accord aussi naturel qu'un renne dans la toundra.

Le mot de la fin

La Kjetil reste dans nos mémoires comme l'Éphémère qui a osé tout : la couleur improbable, l'amertume assumée, l'hommage international. Une White IPA qui prouvait qu'on pouvait innover même dans les styles les plus codifiés.

Pour ceux qui l'ont croisée entre deux brassins, elle reste cette expérience unique d'une bière qui ressemblait à rien d'autre. Une valkyrie brassicole qui nous rappelle pourquoi on aime tant ce métier : créer l'inattendu, surprendre les palais, et parfois, juste parfois, laisser une trace indélébile.

Skål ! 🍻

La recette